Quand la science et la technologie redonnent vie aux animaux géants
Format/Durée : Documentaire – 3D/VR – 90 minutes
Auteurs(s)-Réalisateur(s) : Eric Elléna, Paul-Aurélien Combre
Production/Diffusion : French Connections Films, Berenice Media Corp., CNRS
ImagesMédia : FEMIS-CICT
Participation : France Télévisions, CNC
Recréer des animaux qui n'existent plus
Toonkit a pu participer à cette aventure grâce à Dlp Paris, une première collaboration pour fabriquer plusieurs animaux présentés dans ce documentaire en réalité augmentée.
L’apport des connaissances des paléontologues a donné une dimension toute particulière à ce projet. Ils ont notamment supervisé le modeling pour s’assurer de leur pertinence par rapport à l’état des connaissances sur le sujet, et la sélection des animaux encore vivants qui pouvaient être étudiés. Le travail de rig a été particulièrement intéressant et riche en enseignements sur ce projet.
A chaque perso sa typologie
Nous avons fabriqué différents personnages du documentaire : des reptiles, des oiseaux, des mammifères qui ont tous leurs particularités.
Ainsi différents types de « templates » ont été mis en place : plantigrades, digitigrades, onguligrades, pour fabriquer les baluchitères (ou paraceratherium), le sarcosuchus (une sorte de crocodile), le geryonis, le mylodon, le mégathérium, le psiloptérus, l’archelon (une espèce de tortue), sans oublier le titanoboa !
Cela a demandé un travail de recherche précis sur l’anatomie afin de mettre en place les squelettes et les rigs spécifiques de chacun.
Un rig de titanoboa ...
Les objectifs et contraintes liés à la fabrication d’un serpent géant ont représenté un vrai challenge ! Et si on nous le demandait hé bien … on le referait !
Au niveau du comportement, l’objectif était d’aboutir à un résultat très organique avec des déformations de la peau et des anneaux (les muscles du corps), nécessaires pour les gros plans. Car c’était justement le propos du documentaire, parler de la locomotion très particulière de ce serpent qui ne glisse pas, il est bien trop lourd !
... avec animation procédurale
L’asset a donc à tout moment plusieurs points de contacts fixes avec le sol et soulève les parties intermédiaires pour avancer. Le résultat ressemble donc plutôt à une ondulation, un peu à la manière d’une chenille.
Ce type de mouvement aurait été très long à réaliser en animation manuelle, nous avons donc développé un système d’animation procédurale basée sur des trajectoires principales, avec la possibilité d’ajouter des oscillations secondaires, et plusieurs réglages permettant de simuler les transferts de masse automatiquement sur le corps du serpent au cours de son ondulation.
On ne va pas vous mentir, il nous a donné du fil à retordre, mais nous avons été ravis d’avoir l’occasion de mettre en place ce type de rig pour une production.
Mais assez parlé, place au teaser !